L’avenir du métaverse
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Villes virtuelles et gratte-ciel numériques
Le changement de marque de Facebook et la récente déclaration de Mark Zuckerberg sur sa volonté d’investir dans le développement du métaverse ont permis d’énormes progrès dans ce secteur. L’un des nouveaux concepts les plus importants est celui des méta-villes, qui pourraient potentiellement combler le fossé entre le Web2 et le Web3.
« Beaucoup de gens pensent que le métaverse est un lieu. Mais l’une des définitions de ce concept est le moment où les mondes numériques immersifs deviendront l’espace principal dans lequel nous passons nos vies », a expliqué Mark Zuckerberg sa vision.
L’obsession du milliardaire pour le Metaverse a déjà coûté 20 milliards de dollars à son entreprise. Mais Zuckerberg n’est pas le seul à être obsédé par cette idée. Alors étudions ce cas intéressant avec l’équipe d’AlsaBot pour garder le doigt sur le pouls!
Rêves d’un monde numérique
Les analystes de Wall Street ont à plusieurs reprises exhorté Zuckerberg à abandonner complètement les investissements dans le métaverse et à se concentrer sur le cœur de métier de Meta – les réseaux sociaux. Mais ses idées ont trouvé le soutien d’autres entrepreneurs.
Par exemple, la société immobilière numérique Crypto House Capital construit un gratte-ciel résidentiel MetaReal dans le métaverse. Selon le PDG de la société, Thomas Nasisonis, la métacité Skylum offrira aux utilisateurs une expérience immersive au sein de la réalité augmentée. Il a également ajouté que les bâtiments physiques avec des homologues virtuels, ou « jumeaux numériques », seraient attrayants pour les communautés préexistantes.
« L’espace de vie rassemblera des personnes ayant des intérêts et des objectifs communs. Cela maintiendra les communautés en vie alors qu’elles entrent dans le monde numérique. De plus, tous les participants au projet recevront des avatars personnalisables. Ils pourront s’amuser, assister à des concerts, des conférences, des défilés de mode et des boîtes de nuit, visiter des musées et des galeries d’art dans la métacité. Cette façon de combiner les aspects en ligne et hors ligne de nos vies nous donnera une nouvelle façon de nous exprimer », déclare Nasisonis. « Les gens voudront explorer cette opportunité de vivre dans les deux mondes et d’en tirer le meilleur parti! ».
De nos jours, les appartements du gratte-ciel MetaReal sont vendus jusqu’à 10 ETH, soit environ 13 000 $ pour une unité.
De nouvelles opportunités pour les habitants du métaverse
Les métacités sont des « villes immersives expansives » qui font partie d’une gamme de technologies émergentes dans le métaverse. Et bien que le concept lui-même reste largement abstrait aujourd’hui, ses capacités sont prévues pour être appliquées dans divers domaines – du tourisme à la conservation de l’environnement. Selon le PDG de Crypto House Capital, les technologies utilisées dans Skylum permettront la création de nouvelles installations et attractions touristiques.
« Les utilisateurs pourront partager des projets créatifs de toutes formes et tailles, en surmontant les contraintes du monde réel telles que l’emplacement et le coût de création d’objets physiques » dit Naissonis.
Il pense que les méta-villes deviendront des espaces où les gens pourront s’exprimer et réinventer le monde à travers leurs propres perspectives. Mais on ne sait pas encore comment ils peuvent accélérer l’adoption massive et apporter un nouveau trafic au métaverse. Attirer les utilisateurs vers la métacité peut être une tâche assez ardue. Ainsi Nasisonis et son équipe ont une tâche difficile qui les attend. Après tout, les tentatives faites par les grandes entreprises pour vendre cette idée, sinon échouées, se sont alors avérées très proches de l’effondrement.
Ainsi, les récentes mises à pied chez Meta ont sérieusement ébranlé toute l’industrie. La capitalisation boursière de projets axés sur le métaverse comme Decentraland et Sandbox a monté en flèche depuis que la société de Zuckerberg est entrée en scène. Mais alors que de plus en plus de questions sur l’avenir de Meta ont émergé, le prix de leurs jetons natifs s’est effondré en raison des récents rapports d’activité quotidienne extrêmement faible des utilisateurs.
MANA et SAND sont en baisse d’environ 90 % par rapport aux sommets de novembre 2021. Pour maintenir l’intérêt pour le métaverse, la société mère de Sandbox, Animoca Brands, prévoit d’y investir 2 milliards de dollars supplémentaires. Une tentative de l’Union européenne d’attirer des jeunes politiquement désintéressés via le métavers a également échoué : presque personne n’est venu au concert virtuel, qui a coûté 400 000 € aux organisateurs.
« Je suis ici à un ‘gala’ dans le métaverse du département de l’aide extérieure de l’UE… après des conversations confuses avec cinq autres personnes, je suis laissé seul », a tweeté le journaliste Vince Chadwick.
Le concept de métaverse est encore en développement
Selon le co-fondateur de Mirrorworld, Anthony Logan, il est trop tôt pour dire que nous sommes dans le métaverse répandu.
« Le concept est en cours de développement et il n’y a pas de consensus sur exactement à quoi ressemblera le métaverse et comment il sera utilisé », a-t-il déclaré dans une partie de son interview. Logan a également ajouté que de nouveaux développements et innovations dans le domaine de la réalité virtuelle et augmentée peuvent être attendus au cours de la prochaine décennie. Cela conduira probablement à des mondes virtuels plus pleinement réalisés et à une plus grande intégration des expériences virtuelles et physiques.
Cependant, la clé de l’adoption massive du métaverse pourrait résider dans le développement et l’adaptation de plateformes de contenu généré par les utilisateurs (UGC). Lily Eva Bartha, fondatrice et PDG de GN3RA – une plate-forme sur laquelle vous pouvez créer et échanger des tenues virtuelles – estime que les projets doivent réduire la barrière à l’entrée pour les créateurs et simplifier le processus de création de contenu. Elle a ajouté qu’il était important de rendre le processus de création moins stressant afin que les non-designers puissent facilement participer. Dans l’ensemble, l’avenir du métaverse dépendra du développement continu de la technologie et de la capacité des plateformes de contenu généré par les utilisateurs à s’adapter et à soutenir les créateurs.
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