Le cinéma français s’invite dans le monde des crypto monnaies en créant sa propre devise. Klapcoin est la toute dernière création, née de l’imagination sans limites de la DCF (Diversité du cinéma français). Elle vient en aide au développement des films français par le biais de la mise en place d’un fonds de financement. Les essentiels à savoir sur cette nouvelle monnaie virtuelle dans cet article.
Selon Sarah Lelouch, comédienne, productrice et fondatrice de la nouvelle crypto Klapcoin, ce projet est né du constat général sur le terrible manque d’argent du cinéma français. Au micro d’Europe 1, elle confie que la crypto monnaie constitue un secteur particulièrement rentable et attrayant pour les investisseurs. C’est un outil relativement fiable pour se constituer une trésorerie au profit du cinéma français. L’idée, c’est de trouver assez d’argent pour financer environ 50
œuvres dont des long-métrages, des documentaires ainsi que des séries.
« On avait envie de trouver un nouveau modèle de financement. On s’est posé la question d’essayer de trouver un modèle qui n’existe pas encore […] C’est à ce moment-là que la crypto monnaie s’est imposée à nous, et qu’on a créé ce fonds […] En investissant avec des Klapcoin, on investit sur la rentabilité de ces films ».
Les dossiers de candidature au financement seront étudiés par un comité d’expert composé de dix membres permanents : Kev Adams, Elsa Zylberstein, Valérie Perrin, Fianso et Fred Musa. Un comité parrainé par Claude Lelouch et présidé par Julie Gayet.
Sarah Lelouch précise que ce projet ne concerne pas uniquement les créateurs d’œuvres cinématographiques français. Il fait aussi appel à tous les amateurs et particuliers qui souhaitent participer au développement du cinéma français. Investir dans le Klapcoin, c’est aussi obtenir des droits associés. Cela peut se traduire par des places en avant-première, une journée en coulisses avec des célébrités françaises, etc. L’idée, c’est justement de se rapprocher davantage du public. Selon les explications apportées par Sarah Lelouch, il s’agit surtout de créer une communauté à taille humaine avec le public afin de l’intégrer complètement dans un projet de développement des films français. Le site de la DCF reste d’ailleurs ouvert à tous ceux qui souhaitent obtenir de plus amples informations sur ce projet.
« Si vous mettez un euro, vous avez dix Klapcoin […] L’ambition de ce projet, c’est de se frotter au public, lui demander son avis, créer une vraie communauté qui va pouvoir s’impliquer dans le développement des films français ».
Développée exclusivement sur la blockchain Tezos de troisième génération, Klapcoin se vante d’être l’une des rares crypto monnaies à posséder des atouts environnementaux exceptionnels. Comparé au Bitcoin et aux blockchains de générations plus anciennes, dont le coût énergétique et écologique est monstrueusement cher, la monnaie virtuelle du DCF se dit « vert » et « vertueux ». Fabien Berger, de la société DCF, de préciser que la fondation travaille essentiellement avec des partenaires de premier choix comme le laboratoire Nomadic Labs ou encore Exaion, la spécialiste du cloud et du web 3 qui travaille étroitement avec EDF.